L’Édito de la LGBTI+ Pride de Lille 2018


 

Dans une région où l’on se fait encore agresser, harceler ou tuer parce que l’on est perçu comme LGBTI+, être visible demeure en soi un acte intrinsèquement politique et citoyen… Quelle que soit ton orientation sexuelle et/ou ton identité de genre, sois fi èr.e, la honte doit changer de camp.

 

Ensemble n’oublions pas les personnes qui ont été victimes et celles qui subissent de nos jours oppression, dénonciations, insultes, tortures, emprisonnements, meurtres et peine de mort. Pensons aussi à celles mutilées dès les premiers jours car leurs organes sexuels ne sont pas différenciés ; aux personnes qui ne peuvent pas vivre leurs amours et sexualités au grand jour, aux victimes de mariages forcés. Mais aussi aux personnes qui sont privées d’emploi, discriminées, rejetées par leurs proches, ami.e.s et famille, privées du droit d’être soignées à cause de l’ignorance de certain.e.s professionnel.le.s.

 

Il y a des personnes qui, grâce à l’effet de masse, osent la visibilité rien qu’un jour dans l’année et celles qui ont l’opportunité de pouvoir vivre telles qu’elles sont au quotidien. Mais aussi des personnes qui revendiquent le droit à la différence et celles qui défendent le droit à l’indifférence.

 

Toi qui peux vivre ton orientation sexuelle et/ou ton identité de genre, tu peux envisager avec ton/ta conjoint.e des projets d’avenir. Souviens-toi des personnes qui se sont battues pour et/ou avec nous : militantes, anonymes ou célèbres, professionnelles engagées qui nous ont soutenu.e.s. Sache que les droits acquis sont fragiles et qu’il te faut rester vigilant.e. Mobilise-toi pour les préserver et continuer de les faire évoluer : la route est longue et de nombreux combats sont encore à mener.

 

Toi qui lis ces lignes en 2018, sache que depuis 23 ans la LGBTI+ Pride existe à Lille pour lutter contre les injustices, les privations de libertés, les préjugés pour permettre des rencontres fraternelles et sororales. Cette manifestation favorise les échanges, permet de se découvrir mutuellement pour ne plus se craindre.

 

Cette année, des associations et personnes LGBTI+ participent aux réunions publiques organisées par l’État via le Comité consultatif national d’éthique pour préparer la prochaine loi bioéthique 2018. Le CCNE dispensera des recommandations sur plusieurs thèmes dont la PMA (Procréation Médicalement Assistée, aussi appelée AMP, Aide Médicale à la Procréation) sans restriction ni discriminations. Fiertés Lille Pride encourage et soutient ces démarches citoyennes dans l’intérêt des personnes ayant un projet parental. L’association rappelle son engagement pour la reconnaissance de toutes les familles LGBTI+, quelles que soient l’identité de genre, l’orientation sexuelle et/ou la situation matrimoniale et s’engage donc pour la fi n de l’hétéronormativité dans ce domaine.

 

En 2018, nous nous mobilisons pour exiger que l’accès à la PMA soit élargi à toutes les personnes célibataires et tous les couples pour lesquels elle rend réalisable le projet parental. Ainsi, le code de la santé publique (L2141-2) et les règles de prise en charge par l’assurance maladie concernant l’accès à la PMA devront être modifi és pour permettre l’accès à égalité de moyens sans discriminations et sans restrictions.
Ce faisant, la France fera un pas vers une vraie reconnaissance et un réel respect de toutes les personnes, familles (adultes et enfants) dont certaines demeurent de fait encore niées et discriminées, elle fera un pas pour devenir une société plus juste et respectueuse des différences.
 

Pour toi, pour elles, pour eux, rassemblons-nous, marchons ensemble et militons festivement !

 
lesbian gay pride bi trans intersex lille 2018 2 juin

23ème Marche des Fiertés LGBTI+ le 2 juin 2018


 

23ème année de luttes pour une société juste et respectueuse des Différences

 

Le mot d’ordre 2018 adresse un message clair aux politicien.ne.s mais aussi aux citoyen.ne.s de notre région, de notre pays. Nous militant.e.s, pour les Droits LGBTI+ et pour les Droits humains, sommes très inquièt.e.s de la montée de la droite radicale et de l’extrême-droite que subissent la France, l’Europe et le Monde. Nous constatons un accroissement inquiétant de messages discriminants et excluants, appelant à la haine de toutes les différences, notamment sur les réseaux sociaux. Exprimons-nous, soyons visibles et ne laissons pas les rues de Lille et de France aux intégristes et réactionnaires de tous bords.

 

Nous condamnons avec force tous propos et actes LGBTIphobes, sérophobes, sexistes, handiphobes, racistes, xénophobes, entre autres. Fort.e.s de notre Liberté d’expression, nous marchons en soutien à toutes les personnes victimes de discriminations, qu’elles soient dues à leur origine ethnique, leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur apparence ou leur handicap. Nous marchons également pour dire notre solidarité aux migrant.e.s qui fuient la guerre, la famine, la mort et exigeons des politiques publiques du pays des Droits de l’Homme que ces personnes soient accueillies dans la dignité et le respect. Nous marchons enfin pour toutes les personnes qui ne le peuvent pas.

 

En 2018 nous exigeons plus que jamais l’Égalité totale pour les personnes Lesbienne, Gay Bi et particulièrement pour les personnes Trans et Intersexe ainsi que l’accès à la PMA sans conditions ni restrictions pour toutes les personnes souhaitant y recourir. Ensemble montrons notre détermination à faire avancer les Droits LGBTI+, les Droits Humains, soyons plus que jamais fi èr.e.s.

 

La banderole de tête avec derrière elle, la Marraine, les élu.e.s et représentant.e.s associatives/tifs ouvrira la Marche.
Ensuite, viendra le char « Fiertés Lille Pride », suivi par les associations à pied, puis les chars des commerces parfois partagés par des associations en alternance avec les syndicats et les associations de prévention.
Toutes les revendications sont dans l’édito.

 

Rassemblement samedi 2 juin dès 13h00, place de la République.
Parcours : rues Gauthier de Châtillon, de Valmy, avenue Kennedy, rues Pierre Mauroy (ex rue de
Paris), du Molinel, de Tournai, place de la Gare, rues Faidherbe, des Manneliers, place Charles De
Gaulle, rue Nationale, place de Strasbourg, rues Masséna et Solférino.

 

 
lesbian gay pride bi trans intersex lille 2018 2 juin

18ème village des associations le 2 juin 2018

drapeaugay

L’équipe « Fiertés Lille Pride » est particulièrement heureuse d’avoir Caroline Mecary pour Marraine de ce 18ème Village et de cette 23ème LGBTI+ Pride. Caroline Mecary est avocate au barreau de Paris, investie dans la défense des personnes LGBT notamment. Elle prend en charge de nombreux dossiers liés à la PMA, mais aussi aux enfants nés de GPA à l’étranger. Voir notre article complet ici.

 

Le village est désormais une manifestation incontournable. En effet, du premier Village à Lille et en France en 2001 avec 4 stands et 8 associations, nous en sommes aujourd’hui à 30 stands, dont 25 associatifs, démontrant l’attente indéniable du public.
Quatre nouvelles associations cette année sur le Village : l’« APGL Grand Nord», « Be Yourself Team», « Gay City Cambrai » et le collectif amiénois « Les bavardes». Découvrez leurs activités dans les pages « associations » de cette brochure et sur www.lillepride.fr .

 

En plus des stands associatifs, vous trouverez des commerces LGBT, vous proposant des produits rainbow, des dvd, des t-shirts, des bijoux…Vous pourrez aussi vous poser sur le point « restauration » où vous trouverez de quoi grignoter et/ou vous désaltérer.

 

Sur Scène 12h00 – 13h30

* Louiz’, duo guitare-voix aux textes touchants, artiste régionale puisque Amiénoise, d’abord solo devenu duo avec un univers musical en pleine évolution et de nouveaux titres.
* Aube L, avec des titres de son nouvel album. Son univers et sa voix sont uniques.
Son énergie et sa sensibilité ne vous laisseront pas indifférent.e.s
* Lara Fullcamp, une divine créature, animera la scène et vous proposera également de
merveilleuses surprises.
* Suivront les prises de parole de Fiertés Lille Pride, de la Marraine,des élu.e.s, des associations,
syndicats et la bénédiction des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence.
 

VILLAGE DES ASSOS samedi 2 juin 2018 12h00 à 18h00 place de la République
Métro ligne 1, station « République / Beaux-Arts ».

 

 
L’association « David & Jonathan » vous convie à une célébration oecuménique à 18h30, au Temple, 22 rue Jeanne d’Arc (à 5 min à pied du Village).
 
Le Centre LGBTQIF J’En Suis J’Y Reste, 19 rue de Condé à Lille, vous convie à son traditionnel brunch, dimanche 3 juin, dès 12h00, sur le principe de l’auberge espagnole.

Caroline Mecary, marraine de la LGBTI+ pride 2018

caroline mecary CM.Xavier.herautCopyright @Xavier Heraut


Caroline Mecary, avocate au barreau de Paris, est la Marraine de la LGBTI+ Pride Lille 2018.

Quelques liens illustrant son parcours :

– 7 juillet 2017 : critique des arrêts de la Cour de cassation du 5 juillet 2017 qui privent un enfant de sa mère : http://www.huffingtonpost.fr/caroline-mecary/gpa-etat-civil-la-cour-de-cassation-prive-un-enfant-de-sa-mere_a_23019307/
– 3 juillet 2017 : lettre ouverte au président de la République pour l’ouverture de la PMA : http://www.lejdd.fr/style-de-vie/pma-les-paroles-cest-bien-les-actes-cest-mieux-3377846
– Portrait du Monde de mars 2010 : http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/18/avocate-de-combats_1321051_1293905.html

Pour en savoir+, rendez-vous sur Wikipedia, détaillant son travail et ses victoires judiciaires obtenues pour nous depuis 20 ans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Mécary

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C’est un honneur et un plaisir que d’être, cette année 2018, la marraine de la Marche des Fiertés de Lille car je n’ai pas oublié que la première ville où les associations de défense LGBTI+ qui m’ont invitée à débattre, à l’époque du Pacs, a été Lille.

 

Cela fait plus de 20 ans que je suis engagée comme avocate pour l’Egalité des droits des personnes LGBTI+, et je sais combien ces combats sont essentiels à la société toute entière car ils assurent à chacun une égale place dans la République sous la bannière de la devise républicaine.

 

Toutes ces années m’ont permis de comprendre que l’Egalité des droits est quelque chose que l’on ne vous donne jamais. Les droits, lorsque l’on « appartient » à une minorité, cela se conquiert ! Bien sûr depuis 1982 la France a fait des progrès considérables en dépénalisant les pratiques homosexuelles, en instaurant le Pacs, puis en acceptant le partage de l’autorité parentale au sein des couples homosexuels, pour finir par ouvrir le mariage civil et l’adoption à tous les couples, sans omettre la répression des discriminations dans l’emploi ou le logement ou la poursuite des injures et des diffamations à raison de l’orientation sexuelle ; autant de combats qui n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas tout.e.s œuvré à ces conquêtes, à partir de la place qui est la nôtre.

 

Nous avons encore du chemin à parcourir lorsque l’on voit que des couples de femmes ou d’hommes sont agressés dans l’espace public à cause de leur orientation sexuelle, lorsque le don du sang implique toujours une abstinence d’un an quand on est gay, lorsqu’on apprend avec stupéfaction qu’un tribunal administratif peut annuler la décision d’une municipalité et tranquillement perpétuer la discrimination qui frappe les personnes LGBTI+, ou que des juridictions refusent encore de prononcer l’adoption de l’enfant du conjoint en raison de son mode de conception (PMA ou GPA) et je ne parle même pas du flot d’injures homophobes et transphobes qui se déversent chaque jour sur les réseaux sociaux.

 

Plus particulièrement cette année, nous avons la responsabilité d’investir les États Généraux de la bioéthique, de les nourrir de notre expertise singulière afin notamment que la PMA soit ouverte à toutes les femmes et à toutes les personnes en projet parental pour que cesse l’immense hypocrisie actuelle. Cette extension de la PMA à toutes les femmes et à toutes les personnes en projet parental est une nécessité, car la France est à la traine lorsque l’on sait que 26 pays membres du Conseil de l’Europe ont déjà ouvert la PMA aux couples de femmes, aux femmes célibataires et à toutes les personnes en projet parental.

 

Allons plus loin que la législation actuelle sur la PMA et revendiquons une législation qui soit comparable à la législation belge ou à celle du Royaume-Uni ou encore celle du Québec. Dans ces pays, lorsqu’un couple de femmes décide de fonder une famille et de recourir à une PMA, les deux femmes s’engagent irrémédiablement à être parent, de sorte que l’enfant dès sa naissance dispose d’un acte de naissance avec la mention de ses deux « mères ». Ce principe de co-maternité, posé d’emblée dès la naissance de l’enfant, permet d’éviter les aléas d’une rupture ou de l’appréciation d’un tribunal qui refuserait de prononcer l’adoption de l’enfant du conjoint. Il est donc éminemment protecteur pour l’enfant.

 

Nous devons investir absolument tous les lieux de débats et porter haut et fort cette revendication légitime, car elle est aussi une question de justice sociale ; en effet seules les femmes qui bénéficient de certains moyens peuvent se rendre à l’étranger sans trop de difficulté pour obtenir ce qu’elles ne peuvent pas obtenir aujourd’hui en France. Une telle situation de discrimination par l’argent n’est pas acceptable. Il faut rappeler à notre société que le degré de civilisation d’une société se mesure à l’aune du traitement qu’elle réserve à ses minorités et qu’aujourd’hui il n’y a absolument aucune raison objective pour que les couples de femmes, les femmes célibataires et toutes les personnes en projet parental se voient priver de la possibilité de fonder une famille grâce à la PMA.

 

Parallèlement à la question de l’ouverture de la PMA, je pense que le temps est venu de commencer à élaborer une réflexion sur ce que pourrait être une loi française qui légaliserait la gestation pour autrui comme nombre de pays . En tout état de cause, il faut demander que les enfants nés par la GPA voient leur état civil pleinement reconnu, ce qui n’est toujours pas le cas en raison d’une position inique de la Cour de cassation.

 

Nous devons aussi continuer le combat pour les personnes trans et notamment la nécessité de simplifier encore et toujours les procédures qui permettent de changer la mention du sexe sur l’acte de naissance, à l’instar d’une législation comme celle de l’Argentine.

 

Les Marches des Fiertés sont un moment important et nécessaire dans notre vie citoyenne au sein de la société française. Chaque Marche des Fiertés est une manière de dire que nous n’avons pas à nous cacher, que nous n’avons pas à être honteux de ce que nous sommes et encore moins à nous justifier. Chaque marche fait de nous des citoyen.ne.s engagé.e.s, conscient.e.s des enjeux politiques de la société dans laquelle nous souhaitons vivre et celle que nous façonnons pour celles et ceux qui viendront après nous ; une société ou chaque citoyen.ne a une place quelle que soit sa ou ses différences, différences qui ne sauraient justifier une quelconque discrimination.

 

Enfin, nous devons être extrêmement vigilant.e.s face à la montée de ces porte-paroles néo-réactionnaires qui chérissent et Maurras et Barrès, qui louent et Céline et Drieu la Rochelle, envahissant l’espace médiatique au prétexte qu’ils seraient les victimes d’une censure, alors qu’ils sont les agents d’une propagande nauséabonde fondée sur une vision hiérarchique de la société, une vision où la femme serait inférieure à l’homme où l’homosexualité serait inférieure à l’hétérosexualité, quand elle n’est pas considérée comme une abomination. Nous marcherons aussi pour dire à ces ectoplasmes, fervents adorateurs d’une société d’exclusion, que nous sommes des citoyen.ne.s debout face à leur sectarisme, que nous œuvrons pour l’inclusion de chacun.e dans sa diversité sous l’aune des lois de la République qui permettent que sa devise soit réellement respectée et honorée.

 

Marchons aussi pour que les pensées rances et putrides des nostalgiques d’un autre âge soient repoussées loin de nous comme les miasmes morbides du poète.

 
Marchons pour que l’Egalité des droits progresse encore et toujours.

Vive la Marche des Fiertés de Lille.

1 Royaume-Uni, Ukraine, Portugal, Russie, Grèce, Israël, Inde, différentes provinces du Canada, différents États aux USA, Australie, Brésil etc, sans parler des pays qui ne l’interdisent pas, sans l’encadrer comme par exemple la Belgique.
2Cass Civ 1ere, 5 juillet 2017 , pourvois n°15-28597, 16-16901, 16-50025, 15-28597.

Samedi 2 juin : soirée officielle au Happy Club

Soirée officielle de la LGBTI+ Pride de Lille 2018 au Happy Club le samedi 2 juin 2018 dès 23h.

Les équipes Fiertés Lille Pride et Le Happy club seront heureuses de vous accueillir dès 23h00 pout faire la fête et clôturer en beauté cette 23ème LGBTI+ Pride lilloise. Pour cette 2ème soirée offi cielle au Happy Club, la direction vous réserve de nombreuses surprises, des shows sexys, des animations, des goodies, et ce, tout au long de la nuit. Vous serez ébloui.e.s par ce lieu magique, qui est devenu l’un des établissements courus de la vie nocturne lilloise. La thématique de cette année est STAR WARS.

DJ STEWIE LAYHE (résident) & DJ TONY DE LUCA (guest)
 

Rendez-vous samedi 2 juin dès 23h00 au Happy Club, 8 Place Pierre Mendès France à Lille
P.A.F : 10,00€ avec une consommation comprise

 

 
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Dimanche 3 juin : after au Privilège

Dimanche 3 juin, after officiel de la Pride de Lille 2018 au Privilège, 2 rue royale à Lille, dès 18h.
Une soirée spéciale Karaoké animée par Gui’Home.
 

 

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Vendredi 1er juin : before officiel au Privilège

Vendredi 1er juin, before officiel de la Pride de Lille 2018 au Privilège, 2 rue royale à Lille, dès 19h.
Une nuit spéciale années 80 vous attend avec DJ Mao & DJ Kevin, des goodies et des cadeaux !
 

 
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Jeudi 31 mai : Soirée au J’en Suis, j’y reste

On n’a pas tous les jours 20 ans !
 

Le J’En Suis, J’Y Reste, centre LGBTQIF de Lille Hauts-de-France, fête cette année ses 20 ans d’existence.

 

En 1998, cinq associations gaies, lesbiennes, féministes ouvraient à Lille, à la même adresse qu’aujourd’hui, le centre qui existe toujours. D’autres centres s’ouvraient à la même époque dans diverses villes en France après celui de Paris. On n’a pas tous les jours 20 ans, alors faisons la fête !

 

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Le Bar associatif du J’En Suis, J’Y Reste sera ouvert, comme tous les jeudis à partir de 18h. On y boit un verre, rencontre, discute, échange, milite, consulte les livres de la bibliothèque, regarde les expositions, écoute de la musique, chante, danse, rit.

Ce soir, vers 20h, nous présenterons brièvement l’aventure du J’En Suis, J’Y Reste et nous nous donnerons envie de la poursuivre : quelques discours, quelques documents d’archives, quelques happenings et de nombreux projets. Rejoignez l’aventure !

 

Rendez-vous le jeudi 31 mai 2018 de 18h à 22h30 au 19 Rue de Condé, 59000 Lille
Ouverture à 18h, présentation à 20h, pot de l’amitié à l’issue de la présentation

 

Mercredi 30 mai : conférence « homophobie au travail »

« L’homophobie au travail ! Une homophobie à temps plein ? »
 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des conférences-débats organisées par la Délégation Nord-Pas de Calais de SOS homophobie. Il s’agira cette fois d’échanger sur le thème de l’homophobie au travail à la fois avec d’autres associations de proximité mais aussi en s’appuyant sur l’analyse du Rapport annuel 2018 de SOS homophobie.
 
Qu’elle provienne de collègues, supérieur-e-s, ou encore de client-e-s, appréhendons ensemble cette homophobie dans le contexte professionnel pour mieux la stopper.

 

Événement gratuit et ouvert à toutes et tous, organisé par la Délégation Nord-Pas de Calais de SOS homophobie. Un pot de l’amitié clôturera cet événement.
Rendez-vous à 19h00 à la Maison des Associations de Lille, 72 Rue Royale. Entrée libre.

 

 
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